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Que retenir de ce papier : Tribunal de Carcassonne : à la barre pour avoir violenté la mère de ses enfants et mis le feu à sa cellule en garde à vue

Voilà qui va vous ravir : Un nouvel encart que notre équipe vient de trouver sur internet et que nous vous reproduisons ci-dessous. La thématique est « la justice ».

Son titre troublant (Tribunal de Carcassonne : à la barre pour avoir violenté la mère de ses enfants et mis le feu à sa cellule en garde à vue) récapitule tout l’article.

Le chroniqueur (identifié sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur internet.

Il n’y a pas de raison de ne pas croire du sérieux de ces infos.

Ali, un Chaurien de 42 ans, comparaissait ce lundi 5 février devant le tribunal de Carcassonne pour répondre de plusieurs faits : avoir violenté sa conjointe, avoir refusé de se soumettre à un test d’alcoolémie et avoir mis le feu à sa cellule à la gendarmerie de Castelnaudary quand il était en garde à vue. 

Les faits remontent au soir du réveillon de la Saint-Sylvestre à Castelnaudary. Dans la soirée du 31 décembre 2023, l’heure est aux festivités au domicile d’Émilie(*), une mère de famille d’une quarantaine d’années. Avec elle, se trouve également sa sœur. La soirée bat son plein jusqu’à ce que son ex-compagnon s’invite par surprise. Il s’agit d’Ali, un homme de 42 ans qui est visiblement alcoolisé. Tout comme Émilie et sa sœur. Plus tôt dans la journée, une dispute a éclaté entre Ali et la mère de leurs trois enfants. Dès son arrivée au domicile de celle-ci, les insultes fusent vers la sœur. Émilie le somme de quitter les lieux immédiatement. Se dirigeant vers le garage – c’est par là qu’il est entré dans la maison – avec une bouteille de whisky, Émilie le suit pour s’assurer qu’il s’en va véritablement. En chemin, Ali fait tomber au sol la bouteille qu’il tient. Elle se brise. Émilie s’agace et pousse son ex-compagnon vers la sortie. L’homme « tente de la maîtriser ». La sœur s’en mêle et tente de s’interposer. Pendant l’altercation, Émilie, toujours coincée par son ex-conjoint, est victime d’une clef d’une clef de bras.

Le poignet fracturé

Elle hurle de douleur. Son t-shirt est arraché. Dans leurs chambres, les enfants 8 et 12 ans entendent tout. Émilie et sa sœur appellent la police qui arrive sur les lieux vers 23 h 30. Ali s’en est allé avant leur arrivée. La femme est emmenée à l’hôpital. Les médecins urgentistes constatent une fracture du poignet, des œdèmes et des ecchymoses sur tout le bras. Elle écopera de 20 jours d’Incapacité totale de travail (ITT). Pendant son passage aux urgences, les forces de l’ordre retournent au domicile d’Émilie vers 00 h 45. C’est à ce moment-là qu’ils tomberont sur Ali… en train de crever les pneus de la voiture de sa belle-sœur. Il est interpellé et placé en garde à vue. Il aurait refusé de se soumettre au test d’alcoolémie de mise. Lui affirme le contraire. 

Le lendemain, toujours en garde à vue, un départ de feu se déclare dans sa cellule de la brigade territoriale autonome de Castelnaudary. On soupçonne fortement Ali, pourtant fouillé à son arrivée, d’en être à l’origine. Outre sa propre personne, l’incendie a incommodé cinq agents. 

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Pour tous ces faits, Ali, déjà bien connu des services de polices, comparaissait ce lundi 5 février devant le tribunal correctionnel de Carcassonne. Il a expliqué au tribunal être venu « renouer les liens avec sa compagne » suite à l’embrouille de l’après-midi. « Elle m’avait dit que c’était terminé mais ça s’arrange tout le temps entre nous. Je n’avais vraiment pas l’intention d’être violent. Ça arrive qu’on s’embrouille comme tous les couples. Ce soir-là, elle m’a poussé, j’ai essayé de la maîtriser et ça a dérapé. On était tous alcoolisé. Je n’aurais pas dû boire, je n’aurais pas dû venir », a argué le prévenu dont le casier comporte 24 mentions depuis 2001. Dont certaines pour violences conjugales. Invitée à donner sa version des faits, Émilie, manifestement toujours amoureuse, a quelque peu changé sa version des faits : « Je le connais, il n’avait pas l’intention de me faire autant de mal. C’est vrai qu’on s’engueule comme tous les couples mais il n’est pas comme ça. Nous avons deux gros caractères tous les deux. J’ai ma part de responsabilité dans ce qu’il s’est passé. Je l’ai poussé, je l’ai insulté »

Les couvertures ont dû prendre feu avec l’électricité statique de mes pieds qui se frottaient

Après ce témoignage en sa faveur, Ali s’est expliqué sur le reste. « Si j’ai percé les pneus de ma belle-sœur, c’était pour les empêcher de prendre le volant alors qu’elles avaient bu. Je l’avais eu au téléphone dans la journée, elle était déjà à l’apéro… », a expliqué Ali. Des explications qui n’ont que peu convaincu le tribunal… « Vous êtes en train de me dire que vous avez voulu les protéger, c’est bien cela? » a demandé sarcastiquement la présidente au prévenu.

Enfin, le prévenu a été interrogé sur l’incendie survenu dans sa cellule à la gendarmerie. Et son explication était pour le moins surprenante. « Ils m’ont enlevé mon briquet et mes cigarettes à mon arrivée. Je n’ai pas pu mettre le feu. Ce qu’il s’est passé, c’est que je dormais au sol sur les couvertures en coton de la cellule. Elles ont dû prendre feu avec l’électricité statique de mes pieds qui se frottaient sous les couettes. Pourquoi j’aurais mis le feu, j’ai moi-même été blessé ?! » Une thèse que son avocate, Me Lacombe, a soutenu lors de sa plaidoirie : « Ça peut prêter à sourire, mais les compagnies d’assurances expliquent que c’est une cause d’incendie très négligée ! »

Après délibération, malgré les réquisitions du procureur à condamner Ali à deux ans et deux mois de prison ferme, le tribunal a condamné Ali à huit mois de prison ferme. Une peine aménagée qu’il pourra effectuer au domicile de sa sœur au moyen d’un bracelet électronique. L’homme a également écopé d’une obligation de soins. 

(*) prénom d’emprunt

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