Voici un éditorial que je suis heureux de publier ici sur notre site. Le propos est « la justice ».
Le titre (près de 40 ans plus tard, un corbeau identifié par la justice grâce à son ADN) en dit long.
Sachez que le chroniqueur (annoncé sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Vous pouvez ainsi donner du crédit à cette actualité.
L’encart a été édité à une date mentionnée 2023-10-11 10:56:00.
L’auteur d’une lettre menaçante envoyée à la famille du petit garçon assassiné dans les Vosges en octobre 1984 a avoué aux enquêteurs être passionnée par l’affaire.
À l’origine, il y a cette lettre envoyée aux parents du petit Grégory, garçonnet de 4 ans dont l’assassinat à Lépanges-sur-Vologne (Vosges) en octobre 1984 est le point de départ de l’une des affaires criminelles les plus emblématiques de l’histoire judiciaire française. Sur cette maigre feuille de papier sont marqués ces mots d’une grande violence : «Je vous ferez à nouveau votre peau à la famille Villemain (sic). Prochaine victime Monique».
La lettre, envoyée le 24 juillet 1985 à Monique Villemin, la grand-mère du petit Grégory décédée en avril 2023, était dépourvue de signature. Celle-ci a finalement été identifiée 38 ans après son envoi, comme indiqué au Figaro par la cour d’appel de Dijon, qui confirme une information révélée par nos confrères de Marianne . Derrière ce corbeau menaçant, se cachait une femme originaire de la Guadeloupe mais domiciliée à Paris au début des années 1980. Comment a-t-elle pu être identifiée après tant de temps ?
Une femme condamnée pour des faits d’escroquerie
Les parents de Grégory, Christine et Jean-Marie Villemin, n’ont cessé de recevoir des menaces de mort par écrit après la mort de leur enfant, disparu alors qu’il jouait devant la maison du couple et dont le corps a été retrouvé ligoté le 16 octobre 1984 peu après 21 heures dans la rivière de la Vologne. Certains de ces courriers comprenaient des traces ADN, pour la plupart inconnus des services de police. Dans le cadre de nouvelles expertises autorisées par la justice en janvier 2021 par Christine et Jean-Marie Villemin, ces ADN ont été comparés aux données du FNAG (Fichier national automatisé des empreintes génétiques).
L’un de ces ADN a fini par «matcher» après plusieurs recherches en «ADN de parentèle», confondant avec elle une femme condamnée pour des faits d’escroquerie. La mise en cause, qui a reconnu être l’auteure des lignes menaçantes, a confié être «passionnée par le dossier», mais a nié avoir participé à l’assassinat du petit Grégory. Si cette nouvelle découverte est loin de résoudre l’affaire de l’assassinat du garçonnet, elle permet de mettre en évidence l’utilité des techniques d’identification par ADN, perpétuellement augmentées par le progrès scientifique. «Christine et Jean-Marie Villemin croient et continuent de croire dans le fait que la science, avec ses progrès, est de nature à pouvoir leur apporter des réponses», a souligné Me Christine Chastant-Morand, l’avocate du couple, auprès du Figaro.
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